L’Europe du Sud en fourgon


Un lit, un petit espace cuisine, un coin douche-wc,
une dinette et des envies de découvertes plein la tête,
et nous voilà partis sur les routes d’Europe avec
notre maison miniature, en toute liberté.


Village de Proposko en Bosnie

Une envie d’ailleurs

Et si nous faisions un voyage en fourgon en dehors de la France pour traverser quelques pays inconnus ?
Si nous allions voir là-bas ce qui s’y passe, rencontrer ceux qui y vivent, découvrir nos différences autant que nos ressemblances ?
Si nous remettions un peu en question nos préjugés, pour les confronter à la réalité, accueillir une autre vérité ?

Voilà les idées, les envies, les besoins qui nous ont traversé la tête et le coeur en ce printemps 2022.
Et puis, bien sûr, y ajouter des images, nourrir nos appareils photos d’autres lieux, d’autres gens, essayer d’immortaliser par instant la beauté de cette Europe méconnue et pourtant si voisine.

Le projet du tour de l’Adriatique a alors commencé à prendre forme. Un premier pas vers une Europe ensoleillée et diversifiée, entre mer et montagnes, entre tourisme marqué et ruralité apaisante.

Fourgon sur une petite route de campagne bordée d'arbres en automne
Fourgons et camping-cars garés près d'une falaise en bord de mer en Albanie
Portes arrière d'un fourgon ouvertes sur la mer adriatique


Un voyage à la carte

Pendant des mois en amont, nous avons rêvé et préparé ce projet, prospectant virtuellement des villes, des sites naturels ou des randonnées possibles.
L’idée directrice était d’éviter les endroits trop connus et sur-fréquentés. Parce qu’un pays ne se limite pas forcément à ce que les acteurs du tourisme décident de mettre en avant.
Un pays, une culture, une histoire, c’est aussi tout ce qui ne se crie pas sur les toits, ce que l’on découvre et que l’on comprend en sortant des rails, sur des chemins plus authentiques. C’est tout ce que l’on peut ressentir en marchant dans la profondeur des territoires, en croisant des regards, en se frottant aux habitants et à leur quotidien.


Voir pour vraiment savoir

Dans chaque pays que nous avons visité, à travers son ambiance, ses particularités, son essence, nous avons grandi. Parce que le voyage en pays étranger (même tout proche, même en Europe) a ce pouvoir là. Il peut ouvrir les yeux au visiteur, à condition qu’il se dépoussière rapidement de ses préjugés.
Car même avec la plus pure des intentions, on n’échappe pas aux a priori des discours entendus avant le départ, des « vérités » affirmées par les médias, la famille ou l’ami pensant connaitre le sujet. On a beau ne pas vouloir totalement y adhérer, voire s’en méfier, ces regards lointains, ces considérations à distance qui ne s’appuient sur aucun vécu ou qui cherchent à orienter l’information, s’immiscent quand même en nous.
Mais une fois sur place, si l’on sait s’éloigner des pièges à touristes et du confort des hôtels à l’européenne, toutes ces visions subjectives, ces craintes ou ces peurs ne résistent pas à la réalité.

Un homme musulman marche dans une rue de Mostar en Bosnie
Couple sur une charrette sur une route d'Albanie


Une leçon à retenir

Si un simple mot devait résumer la teneur de tous ces kilomètres parcourus, ce serait celui d’humilité. Traverser ces pays dans leur profondeur nous a appris ça.
A la fois parce que nous avons compris qu’ils n’étaient pas ce que nous pensions, mais aussi parce que nous avons découvert parfois qu’ils n’avaient rien à nous envier. Ils peuvent même nous donner la leçon sur certains points. L’amabilité en est un exemple, la sécurité en est un autre. Nous nous sommes souvent sentis moins en danger dans ces pays, y compris ceux à « mauvaise réputation », que dans notre propre pays. Ce n’est peut être pas pour rien d’ailleurs que la France est en avant-dernière position au classement européen sur ce terrain là…

Trois femmes discutent dans le marché couvert de Tirana

Ce voyage ne fut donc pas qu’une simple quête d’images pour photographes gourmands, ou qu’un besoin de découverte de nouveaux itinéraires pour randonneurs en mal de kilomètres,
Il fut aussi, au-delà des imprévus inhérents à chaque voyage, des surprises à gérer ou des déconvenues à accepter, une belle leçon de vie, une sorte de murmure profond venu nous réveiller, un juste retour à l’équilibre entre ce que l’on croit savoir et ce qui est vraiment. Il y aura eu un avant et un après ce voyage. Et il y aura eu surtout la joie profonde de croiser la beauté des autres et leurs paysages inconnus.


Les pays visités

Ce périple en fourgon de 100 jours autour de l’Adriatique nous a fait traverser 7 pays d’Europe du Sud : l’Italie pour commencer (du Nord au Sud), puis la Grèce après avoir traversé l’Adriatique en ferry, et enfin le Monténégro, l’Albanie, la Bosnie, la Croatie et la Slovénie en remontant vers le Nord.
Le retour en France s’est fait à nouveau par l’Italie et ses incontournables Dolomites.

Pour accéder aux articles ou aux images concernant ces pays et mis en ligne à ce jour, cliquez sur celui de votre choix ci-dessous :

Carte schématique de l'Italie avec repérage de sa capitale
Carte schématique de la Grèce avec repérage de sa capitale
Carte schématique de l'Albanie avec repérage de sa capitale
Carte schématique du Montenegro avec repérage de sa capitale
Carte schématique de la Bosnie avec repérage de sa capitale
Carte schématique de la Croatie avec repérage de sa capitale
Carte schématique de la Slovénie avec repérage de sa capitale

Cette traversée de l’Europe du Sud s’est faite de mai à juillet 2022

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