Je ne connais pas plus saine activité que de sortir de chez soi et aller voir dehors ce qu’il s’y passe.
La vie nous offre alors de quoi regarder, découvrir, ressentir, comprendre.
Et d’une simple rencontre, même lointaine, même juste visuelle,
vous transmet ses messages.
Un couple assis face à la montagne, c’est le même que celui assis face à la mer et aux vagues, le même qu’un autre assis au milieu des arbres dans une forêt…
Il y a eux et la nature…
D’abord on s’assoit, le silence nous entoure, nous remplit, nous apaise. La nature se fait complice, totalement. Elle crée cette magie, cette parenthèse, cette (ré)union. Plus rien n’existe.
Mais elle est aussi à double tranchant : seuls les couples qui sont dans un amour vrai ressortent de ce bain de nature encore plus unis.
Pour les autres, la nature sera terrible, impitoyable, sans concession : elle soulignera l’évidence. Le silence sera parlant, brutal, hurlant une vérité que chacun pourra entendre… ou pas.
Pour ces deux-là que j’ai pu observer en plus de les photographier, je crois que tout va bien. Ils se parlaient, se chuchotaient quelques mots, se collaient l’un à l’autre, savourant le moment, le lieu, autant que la présence de l’autre dans leur vie.
C’est sans doute pour ça que ces arbres qui les observaient semblaient en être tout émus. Ils avaient à l’évidence un penchant pour eux…
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