Elle a un nom à faire pâlir d’envie tous les joueurs de scrabble,
elle a un patrimoine d’une richesse à faire rêver tous les professeurs d’histoire,
elle a une nature et des sentiers à faire saliver tous les randonneurs de Navarre,
elle a une douceur de vivre à rendre jaloux tous les italiens du monde,
elle, c’est Skofja Loka, une cité médiévale joliment conservée
qui vit en Slovénie, aux pieds des Alpes Juliennes.
Belle et fière de l’être
La Slovénie est un petit pays, et quelques kilomètres suffisent parfois pour passer d’un lieu particulièrement intéressant à un autre. Vélika Planina était l’un d’eux, le village de Skofja Loka situé un peu plus à l’ouest a été le suivant. Plusieurs bons avis nous avaient donné envie de lui rendre visite, et nous n’avons pas été déçu. Agréable à parcourir, riche d’un passé médiéval et artisanal joliment mis en valeur au coeur d’une belle nature, Skofja Loka est à l’image de l’esprit slovène : fière de ses atouts.
Pays : Slovénie (Haute-Carniole)
Commune : Skofja Loka
Parking : Grande aire de stationnement
au sud du village (gratuite).
Coordonnées GPS : 46.16094, 14.30949
Un noir légendaire
Skofja Loka est l’un des villages les plus anciens de Slovénie, et son centre médiéval l’un des mieux conservé. L’acte de création de la ville remonte à 973, quand l’empereur Othon II céda ses terres et les quelques maisons qui se trouvaient dessus à l’évêque Abraham de Frisingue.
La légende raconte que lorsque Abraham arriva de son Allemagne natale, il était accompagné d’un serviteur noir de peau. En traversant la vallée boisée de la Poljane toute proche, un ours attaqua les deux hommes. Pour défendre son maître vert de peur (la couleur n’est pas certaine, mais la peur, oui), le brave et courageux serviteur saisit alors son arc et tua l’animal d’une flèche aussi autoritaire qu’impitoyable. Et c’est pour le remercier de lui avoir sauvé la vie, qu’Abraham fit peindre sur les armoiries de la ville le visage de son serviteur orné d’une couronne, pour qu’on ne l’oublie jamais. Un grand coeur cet Abraham.
Divine prairie
Au départ, cette petit cité de caractère s’appelait humblement Loka, ce qui signifie « prairie humide et herbeuse » en slovène. Mais le pays contenant beaucoup de « Loka », les têtes pensantes du secteur décidèrent de lui adjoindre le mot « Skofja » (à peine 6 petites lettres et quand même 25 points au scrabble !) signifiant «évêque ». Skofja Loka, c’est donc grosso modo « la prairie de l’évêque », ce qui devient effectivement un peu moins commun.
Pendant plusieurs siècles Skofja Loka fut un fief ecclésiastique de premier ordre. Son empreinte sur la cité a été si forte qu’un spectacle religieux ancien a d’ailleurs fait l’objet d’un classement au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Et pas le petit spectacle du club Med du coin pour distraire les touristes. Non, là on parle d’une représentation de grande envergure sur un thème religieux important : la Passion du Christ (c’est quoi toutes ces moues au fond de la classe ?). Effectivement passionnant pour certains, moins pour d’autres. Mais les caractéristiques de l’évènement poussent quand même à s’y arrêter quand on y passe à l’heure du Carême ou de Pâques.
Jugez plutôt : pièce la plus ancienne de la langue slovène (écrite en 1715 par un moine capucin), 1300 acteurs, une centaine de chevaux, des représentations dans différents lieux de la ville, une mise en scène si complexe que le spectacle n’a lieu que tous les 6 ans (le prochain est prévu en 2028 !), un évènement fédérateur rapprochant la plupart des habitants de la cité… Ca attise quand même un peu notre curiosité, non ?
Quelques photos tirées du site de l’Unesco (crédit photos : © Tomaž Lunder) pour vous donner une petite idée de l’ambiance :
Puis, la ville prenant de l’ampleur au pied du château de Loka et autour des deux rivières qui la traversent (la Selska Sora et la Poljanska), elle devint peu à peu un centre économique important dans la région.
Défense à trois
Pour renforcer sa sécurité, des constructions défensives virent le jour au 14e siècle : un mur d’enceinte fortifié et cinq tours viennent ainsi encercler la cité et rassurer ses habitants.
Avec le château actuel de Loka (13e siècle), elles complétaient deux autres constructions qui assuraient déjà ce rôle antérieurement :
– la tour supérieure, entourée de murs et d’un profond fossé, dominait le château sur la hauteur voisine de Kranclje au sud-ouest. Construite au 12e siècle, elle mesurait environ 30 mètres de hauteur et a été détruite par un tremblement de terre en 1511.
– le château Divja Loka » (appelé aussi « stari grad » par les slovènes ce qui signifie « le vieux château »), avant poste fortifié situé environ 1km plus à l’ouest et édifié à la fin du 11e siècle probablement. Détruit lui aussi par le tremblement de terre de 1511, il n’en reste aujourd’hui que quelques ruines que la végétation a recolonisé en grande partie.
Au delà du terrible tremblement de terre de 1511 qui endommagea gravement la ville et ses alentours, Skofja Loka n’a pas échappé non plus à tous les évènements chaotiques des vieilles cités. D’autres tremblements de terre, des incendies, des pillages, des révoltes de paysans, des épidémies de peste, des guerres, l’envahissement des troupes italiennes et allemandes pendant la seconde guerre mondiale… le quotidien des habitants d’ici n’a pas été de tout repos pendant de longs siècles, ce que le calme des lieux aujourd’hui a tendance à nous faire un peu oublier.
Allez, il est temps maintenant de partir découvrir de plus près cette belle cité historique. Elle le mérite.
Balade médiévale
Au bord de l’eau
Pour visiter la cité, nous sommes allés nous garer sur une vaste aire de stationnement gratuite située au sud du cœur de ville, en bordure de la rivière Poljanska Sora. Les slovènes viennent souvent se baigner ici aux beaux jours et profitent du « Paradise bar » tout proche pour prendre un verre le moment venu.
En cette chaude journée ensoleillée du mois de juillet, ils étaient d’ailleurs nombreux à profiter du lieu et à bronzer sur la digue qui scinde en deux l’eau de la rivière à cet endroit.
A la rencontre du diable
L’accès à la ville se fait ensuite par un joli pont en bois enjambant la Poljanska Sora. Les habitants de la ville racontent que son nom « passerelle du diable » viendrait d’apparitions anciennes du démon ici même. Pour le maintenir à l’écart des maisons, ils firent construire deux oratoires toujours visibles aujourd’hui, placés à l’entrée de la passerelle de part et d’autre de la rivière. Mais cette défense s’avérant insuffisante, un troisième oratoire dédié à Saint Jean Nepomuk (le patron des ponts) fût édifié au milieu de l’ouvrage. Depuis lors, ils ne virent jamais plus ce terrible représentant du mal à cet endroit, et c’est donc sans crainte de le voir surgir de sa boite que chacun peut traverser en toute quiétude cette passerelle.
Sa traversée est pleine de charme et on prend plaisir à flâner entre ses rambardes, admirant l’eau qui court, les enfants qui sautent dans la rivière, les toits oranges des maisons de Skofja Loka et de sa voisine Pustal, leurs églises, le château dominateur de Loka, les collines environnantes…
Rue Kopaliska ulica
A la sortie du pont, une ruelle montante sur la gauche nous permet de rejoindre la rue Kopaliska ulica dans les faubourgs de Skofja Loka.
Plusieurs constructions intéressantes s’y trouvent :
– Au carrefour avec la rue Fužinska ulica, on découvre d’abord une belle chapelle avec un auvent en façade joliment coloré. A l’origine en bois, cet oratoire fut reconstruit en brique en 1826. Un puits communal où les habitants venaient chercher de l’eau autrefois précède cette chapelle sur la droite.
– Un peu plus loin sur la droite encore, au numéro 9, se présente tout de jaune vêtue la maison natale de Fran Jesenko, un botaniste et généticien célèbre qui est l’un des fondateurs du parc national du Triglav créé en 1926.
– Quelques mètres encore, mais sur la gauche cette fois-ci, la maison de Firbar vous attend. Vous ne pouvez pas la rater, elle a la particularité d’avoir une grande échelle en bois reliée à un auvent en surplomb en forme de grand balcon. C’est ce que les slovènes appellent un « râteau ». A la fin du 19e siècle le propriétaire des lieux, maire et teinturier de la ville, l’utilisait pour faire sécher des textiles en lin teintés, produits ici jusqu’en 1907.
Place Mestni trg
Au bout de la rue de Kopaliska ulica et après avoir traversé la rue principale Fuzinska ulica, se trouve la maison de Martin et son bar « Krčma Mihol », à l’angle de la place Mestni trg. Complètement intégrée aux anciens murs de la ville, se dressait autrefois contre cette très vieille construction (elle date du 14e siècle) l’une des cinq portes de l’enceinte fortifiée, dite de « Poljane ». Ce beffroi qui contrôlait l’une des entrées principales de la cité était précédé d’un ancien fossé défensif dont on devine encore la présence sur la droite, le long de la rue principale qui descend vers la Poljanska Sora.
Rue Mestni trg
Devant nous, la rue Mestni trg. nous invite à entrer dans l’enceinte de l’ancienne ville par la grande porte.
Des maisons diversement colorées (une caractéristique de la ville qui lui a valu son surnom de « Loka multicolore ») se succèdent dans cette artère principale pour nous amener jusqu’en son centre, là où les façades des constructions s’éloignent les unes des autres et dégagent un espace central plus important.
De jolies enseignes poétiques et personnalisées en fer forgé fleurissent devant de nombreux commerces et ateliers, rappelant l’importance de l’artisanat local. Un local lui est d’ailleurs dédié, au numéro 34 de la place.
Ancrées aux murs de constructions de styles renaissance ou baroque et aux portes parfois gothiques, ces enseignes complètent l’originalité de cette grande place pleine de charme que l’oeil se complaît à découvrir patiemment.
L’ancien et majestueux hôtel de ville rose orangé au numéro 35 en est un bel exemple :
Lui faisant face, le calvaire de Marie et ses trois statues (Saint Roque, Saint Antoine et Sainte Marie) ont été érigé en 1751 pour remercier la vierge d’avoir mis fin aux épisodes de peste et d’incendie qui ont marqué la ville.
Un peu avant sur sa droite au numéro 15, se dresse « la maison de Zigon » (drapeau jaune et vert sur la photo ci-dessous), un ancien manoir de marchands datant du 16e siècle. Son architecture particulière est destinée à « fermer » visuellement la partie élargie de la rue avant qu’elle ne se poursuivre de façon plus étroite vers le sud. Ce bâtiment appartient aujourd’hui à la commune, et dispose d’une belle salle de mariage d’allure bourgeoise et d’un jardin privatif que les futurs mariés peuvent louer si le coeur leur en dit (si tant est que l’amour ait laissé encore un peu de place pour de telles futilités)
Plus loin, caché par un imposant platane, se trouvent la maison d’Homan et son café.
Après avoir goûté en terrasse à ses immanquables glaces, gâteaux ou bières à l’ombre du vénérable maître des lieux, vous pourrez admirer ce beau bâtiment reconstruit après le tremblement de terre de 1511, décoré de fresques en partie usées par le temps.
A partir de là, la rue se resserre à nouveau pour arriver sur la place Cankarjev trg.
Place Cankarjev trg
Cette belle petite place récemment rénovée où plusieurs cafés prennent leurs aises en terrasse, est la porte d’entrée de l’église paroissiale Saint-Jacques qu’elle domine de toute sa blanche hauteur. De style gothique, cet édifice construit au 15e siècle sur des vestiges d’une ancienne église, n’a pas échappé lui non plus au tremblement de terre de 1511, et son clocher ainsi qu’une partie de son choeur ont dû être reconstruits.
Même si vous n’êtes pas un passionné des églises (comme nous), prenez le temps d’entrer quand même quelques minutes pour admirer son plafond et ses fresques dessinées par un artiste local. L’effort du « lever de tête » peut se justifier ici, même si ça ne vaudra jamais celui des nuits étoilées.
Ne partez pas de là sans jeter un coup d’oeil aussi à la fresque et au blason qui décorent la façade arrière de l’ancienne école municipale. Vous les découvrirez en contournant l’église par la droite, au dessus d’un passage voûté. Des anges gardiens protègent depuis 1627 un vieux texte de donation du bâtiment à la ville par un châtelain, le comte Mihael Papler.
Ici, deux options s’offrent à vous :
– une version courte qui vous fait découvrir uniquement la ville haute.
– une version rallongée qui vous offre la même chose mais en passant d’abord par la partie basse.
Si vous choisissez la première (dommage, vous n’aurez pas le droit à un verre une fois arrivé au château), revenez sur vos pas, tournez à droite après l’église, puis reprenez le fil de la description à partir du paragraphe « Pont des Capucins ».
Si vous choisissez la seconde (bravo, vous mériterez une bonne collation au bar des châtelains), le parcours décrit ci-dessous sera 1 kilomètre plus long environ qu’en première option. Une broutille.
La ville basse
Pour accéder à la partie basse de la ville, empruntez l’escalier qui passe sous le passage voûté et suivre la rue Cankarjev trg quelques mètres. Au niveau du centre créatif «Kreativnice » (un atelier dédié au textile), traverser la grande rue Spodnji trg et la belle cour empierrée qui vous fait presque face.
Admirez en passant le grand bâtiment en pierres sur la gauche, c’est l’ancien grenier de la ville. Une construction de première importance à l’époque féodale, puisque c’est là que les taxes payées par les agriculteurs locaux sous forme de denrées étaient stockées.
A sa sortie, sur la gauche, un passage entre un petit parking et un bâtiment vous permet de rejoindre un chemin longeant la rivière Selska Sora, caché derrière un mur.
Partez sur la droite et suivez le cours d’eau pendant 400 mètres environ, jusqu’à la sortie du pont de Pustal, à la jonction avec la rue Fuzinska Ulica. L’ambiance plus « nature » de ce tronçon avec ses berges boisées, ses canards et son petit parc engazonné en partie finale permet de sortir un peu des zones urbaines de la ville et de profiter d’espaces plus ouverts.
Dans la rue Fuzinska Ulica, repartez tout de suite à droite et suivez la rue Spodnji trg et ses belles maisons accolées. Vous remarquez aussi notamment sur la gauche au numéro 22 l’insolite maison du 17e siècle construite à la fois en briques et en bois, et un peu plus loin l’église de l’ancien hospice de la ville fondé au 16e siècle.
Après 200 ou 300 mètres, vous retrouverez la rue Cankarjev trg sur la gauche.
Passez cette fois-ci à droite de l’église, rejoignez à nouveau la place Cankarjev trg, et tournez à droite pour prendre la passerelle pavée et moderne de Novi loški most.
C’est de là que la vue sur le pont emblématique de la ville, le pont des Capucins, est la plus spectaculaire. Poursuivez votre chemin jusqu’à l’autre rive, et allez rejoindre ce bel ouvrage en passant devant l’église des Capucins. Il a une histoire à vous raconter.
Le pont des Capucins
Edifié au 14e siècle sur ordre de l’évêque Léopold, le pont des Capucins assurait la desserte de la ville par l’une de ses cinq portes fortifiées. Prenez le temps de vous arrêter un peu en le franchissant, contempler la Selska Sora qui coule sous vos pieds, admirez les vieilles maisons qui l’encadrent, et remercier les garde-fous d’être là pour vous éviter de tomber. Ce bon vieux Léopold n’a pas eu cette chance hélas. Un jour son cheval s’emballa en traversant le pont, et précipita son maître dans la rivière où il se noya. C’est quand même ballot d’être la victime d’un ouvrage dont on a soi-même commandé la réalisation…
La ville haute
Le pont traversé, un passage voûté permet de refranchir l’ancienne enceinte de la ville.
En poursuivant droit devant, on découvre l’église des nonnes de Marie immaculée et son petit autel encastré en dessous dans un mur de soutènement.
Il est temps maintenant de rejoindre le seigneur des lieux : le château de Loka. Une ruelle avec quelques marches sur la gauche de l’église (reliée par un souterrain au château), suivie d’une rue montante longeant en contre-bas le parc du château, nous conduit jusqu’à la grille d’entrée du patriarche des lieux, dans le virage d’une route.
La porte franchie, plusieurs panneaux d’informations évoquent l’histoire des lieux et reconstituent en image les différents bâtiments défensifs de la ville avant qu’ils ne soient partiellement ou totalement détruits.
Notamment, en lieu et place de la cour centrale actuelle du château s’élevait une tour massive de forme carrée, renforcée par 4 tours de défense plus petites situées à ses quatre angles. De même, la façade ouest du château aujourd’hui grande ouverte sur l’extérieur était autrefois murée.
C’est en 1892 que ces différentes constructions ont été démolies, dans le cadre d’un vaste projet de rénovation porté par des Ursulines qui ont racheté la propriété en 1890. Il abrite aujourd’hui principalement un musée (l’un des plus visités de Slovénie) où sont présentées de riches collections archéologiques, historiques, ethnologiques et artistiques, et un bar. Certains se contenteront d’une visite de ce dernier (l’effort préalable en partie basse de la ville et la montée jusque là offrant un ticket d’entrée aux heureux gagnants), d’autres n’hésiteront pas à tout explorer, quitte à finir aussi au bar après tant de découvertes culturelles.
Et si le besoin de retrouver le grand air est plus fort que de s’asseoir en terrasse au milieu de sept siècle d’histoire, le jardin du château qui se trouve juste en face à l’ouest est là pour ça. Dans ce vaste et agréable espace de verdure en partie arboré, vous découvrirez des ruines, des habitats traditionnels et les activités agricoles des paysans de la région entre le 16e et le 19e siècle. Il constitue l’un des premiers musées à ciel ouvert de Slovénie et abrite notamment un ancien moulin et une maison typique du 16e siècle avec sa cuisine d’autrefois.
Sur le chemin du retour
La visite du château et de son jardin terminée, deux options se présentent à nouveau :
– Pour ceux qui ont encore du temps devant eux et qui feraient bien une petite randonnée pour clôturer cette belle journée, le sentier dit « des trois châteaux » commence ici. Cette petite boucle de 2 heures de marche environ (trait rose sur le plan ci-dessous) passe par les deux autres constructions défensives du secteur citées plus haut (la tour supérieure – n°2 -et le château de Divja Loka – n°3), au milieu d’un paysage de campagne vallonné et boisé.
Après un arrêt buffet à l’agréable restaurant « Pr Pepet » à la bonne humeur communicative, nous avons parcouru tranquillement cette boucle en guise de marche digestive. Pour les volontaires intéressés ou les désignés d’office, vous trouverez sa trace GPX ICI.
– Pour ceux qui préfèrent plutôt en terminer là et revenir au parking, la descente du château se fait par la grande esplanade qui sépare en contre-bas un imposant bâtiment administratif de l’ancienne enceinte de la ville. Rénovée en 2017, cet ancien parking est devenu aujourd’hui un lieu de rencontre important de Skofja Loka, qui accueille notamment en semaine le marché traditionnel, et de façon plus épisodique des spectacles en soirée et même une piste de ski en hiver.
Sur sa droite, à la fin du chemin piétonnier qui marque l’entrée sur la place, une aire de jeux sur le thème de la féerie et des légendes de la ville propose une pause poétique et ludique aux familles ou aux grands enfants. Pour les assoiffés non alcooliques anonymes, une petite fontaine d’eau permet de se rafraîchir en toute tranquillité. Pour les autres, c’est un peu plus bas sur la gauche que le bar Krčma Mihol les aidera à survivre en cas de besoin.
A noter aussi sur la gauche de ce bar, le pied de vigne qui grimpe à l’assaut du mur de la vieille ville. C’est un descendant de « l’ancienne vigne la plus noble du monde » annonce la Mairie. Rien que ça. Le grain de raisin cueilli doit valoir son pesant d’or au marché noir du coin…
INFORMATIONS PRATIQUES
VENIR EN SAC A DOS :
Plusieurs trains quotidien relient la capitale Ljubljana à Skofja Loka en 20 minutes environ. Les horaires et les achats de billets en ligne peuvent se faire ICI.
En bus, la desserte de Skofja Loka est aussi bien assurée. Horaires et réservation de billet ICI.
A pied, il est aussi possible de rallier Skofja Loka depuis la capitale par l’un des nombreux sentiers balisés que compte le pays. Geopedia (un équivalent du Géoportail français), recense via le site maPZS l’ensemble de ces chemins avec tous les renseignements nécessaires (temps, longueur, dénivelés…). Pour les courageux que ça intéresse, c’est ICI que ça se passe.
DORMIR / MANGER / BOIRE :
Skofja Loka est une ville relativement importante, toutes les solutions de restauration (bar, restaurants…), de ravitaillement (épiceries, supermarchés) ou d’hébergements (hôtels, chambres d’hôtes…) existent dans le centre ancien ou aux alentours.
Nous avons testé un restaurant, « Pr Pepet », qui se situe à l’entrée sud de la vieille ville. Une petite terrasse donnant sur la rue permet de manger à l’extérieur en été pour ceux qui le souhaitent. Le rapport qualité/ prix est correct, le service agréable, la décoration soignée et l’ambiance sympathique. Les repas proposés sont plutôt originaux, nous y avons au final passé un bon moment avant d’attaquer la petite randonnée du jour.
Concernant les campings, Skofja Loka en est complètement dépourvu.
RANDONNER :
Plusieurs sentiers de randonnée passent par Skofja Loka, certains en boucle, d’autres en itinérance. Nous partageons ICI la trace GPX de l’un d’eux qui part du centre historique et passe par les ruines des deux anciens châteaux qui protégeaient autrefois la ville.
D’autres possibilités sont décrites sur le site touristique de la ville ICI. Pour ceux qui veulent se renseigner sur place, ils trouveront cet office de tourisme au numéro 17 de la rue Cankarjev trg. Le plan est LÀ.
Pour ceux qui aiment construire leur parcours sur-mesure, le site maPZS cité plus haut leur donnera toutes les informations nécessaires.
STATIONNEMENT :
Le grand parking gratuit situé au sud du village assure les besoins de stationnement de tous les types de véhicules, y compris les camping-cars (l’entrée de la ville ancienne est à 500m). Il offre qui plus est en été un lieu de baignade agréable dans la Poljanska sora, et permet de boire un verre en terrasse avec vue sur la rivière au » Paradise Bar « . Que demander de plus ?!
(Cette visite de Skofja Loka s’est faite en juillet 2022)
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